Joël STRILL Sculpteur passeur et éveilleur autodidacte

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Joël Strill, sculpteur passeur et éveilleur  Presse

 Joël STRILL Sculpteur Breton s’ épanouit dans la sculpture

Le sculpteur passeur et éveilleur, 

En entendant le mot sculpture prononcé par un copain, c’est comme si j’avais reconnu le mot que je portais en moi, sans en être conscient. » Joël Strill avait 25 ans et travaillait dans l’industrie électrique. J’ai décidé de devenir sculpteur. Sans aucune formation manuelle, je me suis initié à un tas de disciplines. » Depuis, il n’a jamais éprouvé l’envie de faire autre chose.

« Ma vie est ainsi jalonnée de petits cailloux blancs qui m’aident à prendre les bonnes décisions »

Son arrivée à Vannes n’échappe pas à la règle. `Je me déplaçais en stop et on m’a déposé ici. quelques années plus tard, à la même époque et pratiquement à la même heure, je me suis retrouvé au Même endroit. Ce fut un choc, j’ai senti qu’il fallait que e vienne m’installer ici. « Le soir même, il convainquait femme et enfants. Né à Brest, Joël Strill a passé sa petite enfance à Toulon. « Mon père était marin, nous sommes revenus à Brest où j’ai vécu jusqu’à 20 ans. J’ai beaucoup voyagé, mais depuis que je suis à Vannes, je ne ressens plus le besoin d’aller ailleurs. Je suis devenu casanier.

 » Sculpteur passeur et autodidacte, »

il s’est forgé dans le stylisé. Il travaille le bois mais aussi le plâtre, notamment pour ses fresques réalisées sur site. Il s’est mis à créer ses propres formes, les a stylisées. ‘Mon ceuvre s’est peu à peu épurée. Je propose des espaces ouverts, comme si je n’avais plus rien à cacher. Très peu de formes pour atteindre une pureté que je voudrais absolue. » Le tout dans un souci de profondeur, « pour rencontrer les gens par l’émotion. Je ne cherche pas à faire des objets, mais à exprimer des états d’âme. Ensuite, chacun y trouve du sens.

J’ai envie de partager, et la sculpture m’a permis de créer ce lien.

 » Dans son atelier de la presqu’île de Conleau, il reçoit aussi des stagiaires!’. « J’ai ma solitude et cet espace collectif. C’est un vrai bonheur de pouvoir concilier ces deux aspects, de transmettre ses connaissances. Je ne me sens en aucun cas propriétaire des formes, j’ai plutôt l’impression d’être un miroir pour ces formes que j’arrive à capter. Je me sens comme un passeur et un éveilleur » Un homme rempli de sincérité et d’humilité en tous les cas. « Comme d’autres, ce métier présente un espace indéfini et ça me plaît car il faut toujours défricher.

 » A Vannes, il a trouvé une qualité de vie. L’endroit est propice à la pratique de sa passion, la planche à voile. « 

Je voulais être moniteur de planche. Dès que j’arrête de sculpter, je vais sur l’eau. » Ces activités sont complémentaires. « Confiné dans son atelier, il faut maîtriser ses énergies. Sur la planche, on peut s’éclater. Les sensations que j’éprouve alors alimentent mon travail. Je suis idéaliste, donc perfectionniste. Cela demande beaucoup d’engagement, c’est pourquoi j’essaie de sentir où aller et où ne pas aller. » Un principe qui l’a conduit sur la voie de son épanouissement et qu’il ne doit en rien modifier.

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